Les différentes étapes du gros œuvre

SeLoger construire 11 jan 2018
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Le gros œuvre est une étape très importante dans le projet de construction de votre maison. Il constitue la base de la structure et son ossature, et il conduit aussi à la mise hors d’eau et hors d’air de votre maison.

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Le choix des matériaux, dans toutes les étapes du gros œuvre, déterminera la qualité de l’isolation thermique et phonique de la maison. © Eléonore H
Sommaire

Les travaux de gros œuvre débute par une étude préalable du sol

Les fondations doivent être mises hors gel. Leur profondeur de 0,20 à 0,90 mètres varie en fonction de la région et de l’altitude du terrain. Le type des fondations est en fonction de la nature et de la portance de votre terrain, les fondations seront superficielles, semi-profondes ou profondes.

Il faut ensuite trouver une solution pour les eaux usées

Deux solutions sont envisagées pour l’évacuation des eaux usées : le raccordement au tout-à-l’égout ou l’installation d’un système individuel d’assainissement. Quand le réseau public d’évacuation des eaux usées existe, vous avez l’obligation de vous y raccorder.  C’est la commune où se situe le terrain qui s’assurera de la conformité de votre branchement. Concernant l’assainissement non collectif (ANC), la loi du 31 décembre 2006 sur l’assainissement a homologué trois dispositifs  :

  1. La fosse toutes eaux
  2. La micro-station d’épuration
  3. La phytoépuration (assainissement écologique)

Le système individuel est constitué d’une fosse où sont récoltées les eaux usées qui sont ensuite épandues dans le sol. Le système doit se situer au minimum à 3 mètres d’une route ou des arbres, à 5 mètres de la maison et à 35 mètres d’un puits, d’une source ou d’un forage d’eau potable. La « demande d’autorisation d’installation de fosse septique » doit être effectuée simultanément à la demande du permis de construire.

Conseil de pros

Ne négligez pas l’entretien de la fosse septique : vérification du bac à graisse tous les 6 mois et vidange de la fosse tous les 4 ans.

Le soubassement est réalisé une fois les fondations coulées

Le soubassement peut prendre trois formes :

  1. Le hérisson : le sol du rez-de-chaussée repose directement sur les fondations. Idéal pour un terrain plat.
  2. Le vide sanitaire : un espace est conservé entre les fondations et le sol du rez-de-chaussée. Avantages : il réduit les risques des inondations et est adapté pour une maison sur un terrain en pente.
  3. Le sous-sol : il permet d’augmenter la surface habitable de la maison. Il est creusé dans le sol naturel et accueille un garage, un atelier ou une buanderie. Pour éviter les inondations, il est essentiel de drainer rigoureusement le sol.

Vient enfin la construction de la charpente et des murs

Les fondations et le soubassement réalisés, on procède à l’élévation des murs et à la construction de la charpente, préalablement à la pose de la toiture :

  • Les murs : brique, parpaing, pierre, bois, béton cellulaire, le choix du matériau aura son importance dans l’isolation thermique et phonique de la maison.
  • La charpente : la charpente, assemblée sur place, détermine la solidité de la maison. On observe en général deux catégories de charpentes, la charpente traditionnelle, réalisée dans des bois de qualité (sapin, chêne, châtaignier, épicéa, douglas, pin, peuplier…) et la charpente industrielle qui permet de préfabriquer des charpentes bon marché avec des bois de moyenne qualité. Elle n’autorise pas l’aménagement de combles.​

Bon à savoir

Une étude du sol déterminera le type des fondations : superficielles, semi-profondes ou profondes. Lorsqu’un système de tout-à-l’égout existe, vous avez l’obligation de vous y raccorder.

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